L’excellent article paru dans la newsletter de la FFMAS Gironde ce 8 janvier 2025 rédigé par Noëlle Herbillon, sa Présidente, a déclenché chez moi l’idée de vous exposer les six modes de structuration du temps. Il y était abordé la notion de rituels du matin au bureau. Le rituel fait partie des modes de structuration du temps comme le retrait, le passe-temps, l’activité, le jeu et l’intimité.
Lancée dans la rédaction de mon billet le mot jeu a chatouillé mon esprit et m’a interrompue. Comment comprendre cette notion de jeu si celle du Triangle dramatique est inconnue ? Il m’a donc paru logique de mettre ce triangle en lumière avant de me lancer dans les modes de structuration du temps dont l’auteur n’est autre que l’incomparable Éric Berne et son inséparable pipe !
Stephen Karpman (en photo), médecin psychiatre, grande figure de l’Analyse Transactionnelle et de la psychologie contemporaine, élève et deux fois lauréat du Prix Éric Berne, enseigna la psychiatrie à l’université de Californie. Sa théorie des jeux psychologiques ou Triangle dramatique est une puissante clé sur les relations dysfonctionnelles et manipulatoires. Elle a été qualifiée comme le E=mc² de la gestion des conflits (sources Babelio et Dunod). Être comparé à l’immense Albert Einstein doit susciter beaucoup de fierté chez lui mais, pour être tout à fait honnête avec vous, Stephan Karpman a aussi été décrié ! C’est une autre histoire et puis… plaire au monde entier est impossible et relève d’une délirante utopie n’est-ce pas !
Quid du triangle dramatique ?
Karpman a appelé notre attention sur 3 rôles que nous pouvions jouer dans une relation :
Le Persécuteur (ou bourreau) – La Victime – Le Sauveur (ou sauveteur).
À ce stade vous vous dites certainement que vous ne vous reconnaissez pas et que vous ne jouez jamais ce genre de rôle ! Et pourtant…
Artémise est tranquille à son bureau et, sans s’en rendre compte, la voilà plongée dans une mauvaise série télé dont elle est l’auteure :
- “Aller voir Aldebert pour lui demander les justificatifs de ses notes de frais, certainement pas ! Il me terrorise et je suis tétanisée. Je bredouille, je perds tous mes moyens et je ne sais même plus pourquoi je suis entrée dans son bureau. C’est insupportable”.
- “Arthémon va les attendre longtemps ses notes de frais ! Non mais ! Il se prend pour qui à me déverser ses justificatifs en tas sur mon bureau ? Ce n’est pas un dépotoir !”.
- “Bernard c’est un amour de patron. Il est débordé donc je vais l’aider à retrouver tous ses justificatifs et je vais lui faire des notes de frais aux petits oignons”.
Entrent en scène la Victime puis le Persécuteur pour terminer par le Sauveur. Notez, et c’est insensé, qu’Artémise change de rôle en un clin d’œil sans même le réaliser !
Puis arrive le jour J du drame : excédée par la terreur qu’Aldebert sème sur elle, furieuse d’avoir acheté des petits pois qui ont refusé de cuire, contrariée par la machine à laver le linge qui vient de la lâcher et ulcérée par l’inacceptable 03/20 en Français de son fils, Artémise ne contrôle plus rien. Elle est hors d’elle et lance à la figure d’Aldebert “J’en ai ras le bol de votre attitude désagréable et de vos propos outranciers. C’est intolérable de bosser avec vous !”.
Et hop… elle endosse le rôle du Persécuteur et Aldebert devient sa Victime. Attendez… la mauvaise série télé n’est pas finie ! Comme Aldebert est un Persécuteur affiché, reconnu et “fier” de l’être, son costume de Persécuteur – rôle qu’il maîtrise à la perfection. Pas Artémise ! – est une seconde peau ! La situation devient ingérable, anarchique, empire, dégénère et Artémise ressort du bureau d’Aldebert complètement laminée et foudroyée ! Un résultat catastrophique dû à un regrettable moment d’égarement et une fâcheuse explosion.
Donc… retenez que ces rôles ne sont pas figés : vous pouvez passer de l’un à l’autre au cours d’une même interaction tout comme l’ensemble de vos collègues d’ailleurs. Par exemple chacun sait que Cunégonde se sent Victime des exigences de son supérieur (Persécuteur) qu’elle qualifie de démentielles, puis adopte le rôle de Sauveur en essayant de résoudre les problèmes de ses collègues pour finalement se retrouver dans le rôle de Persécuteur en critiquant celles et ceux qui ne suivent pas ses conseils.
Décortiquons ces rôles pour mieux comprendre
Ces jeux, ces rôles sont une suite d’échanges verbaux et/ou non verbaux entre des individus et peuvent les amener à une relation toxique. En effet deux personnes (ou plus) cessent de communiquer de manière saine et claire sur leurs réelles émotions et choisissent d’adopter, consciemment ou inconsciemment un scénario. En résumé c’est un “triangle vertueux de dysfonctionnement” dans lequel les personnes impliquées passent d’un rôle à l’autre de manière cyclique. Elles alimentent ainsi des dynamiques souvent insatisfaisantes, détestables voire toxiques.
- Le Persécuteur cherche, inconsciemment ou non, une victime. Il rumine, accuse, attaque, reproche, critique, blâme, ironise et dévalorise l’autre en l’humiliant. Son principe : décourager les autres ou les démotiver par des commentaires négatifs, des moqueries ou des attaques personnelles. À noter que les attaques personnelles peuvent être faites de manière tellement subtile et insidieuse que l’autre ne les réalise pas. Il lui faudra donc beaucoup de temps pour s’en rendre compte et réagir. Le persécuteur se sent supérieur donc il domine et fait preuve d’une grande sévérité. Autoritaire et agressif il peut aller jusqu’à terroriser !
- La victime subit, sans broncher, l’assaut du persécuteur. Elle se plaint constamment, insiste sur ses incapacités à agir, se met en position de dépendance, est inapte à résoudre ses problèmes sans aide extérieure, se sent impuissante voire rejetée et s’apitoie sur son sort tout en subissant ce qui lui arrive. Son principe : attirer l’attention et la sympathie des autres pour les distraire de leurs propres objectifs et les empêcher de se concentrer sur leur réussite. Notez qu’elle cherche inconsciemment un bourreau ou un sauveur.
- Le Sauveur accourt pour aider ou protéger la victime même lorsque cette aide n’est pas nécessaire ou souhaitée. Son principe : se mêler, souvent de manière excessive, de ce qui ne le regarde pas. Le besoin irrépressible d’aider l’autre en devient étouffant car il conseille, même sans avoir été sollicité, et compatit avec une arrière-pensée plus ou moins consciente. Cette situation peut renforcer la dépendance de la victime et l’empêcher de développer sa propre autonomie et ses compétences.
Ces trois rôles font partie de la manipulation émotionnelle. Il s’agit de tactiques pour contrôler ou influencer les autres par la culpabilisation, la honte ou la peur et les empêcher de prendre des initiatives ou de poursuivre leurs objectifs.
Selon Berne, chaque être humain est conditionné dès son plus jeune âge dans un type de scénario incluant un contre scénario. Au fil des ans, nous allons chercher à confirmer ce scénario. Il ne s’agit pas là de communiquer avec les autres mais plutôt de renforcer son scénario personnel. Les personnes qui agissent ainsi n’en ont pas conscience.
Selon Karpman les causes du triangle dramatique sont variées mais elles sont fréquemment enracinées dans des schémas comportementaux et des croyances issus de notre enfance et bien ancrés tels que :
- Des modèles parentaux dysfonctionnels.
- Des traumatismes vécus dans notre enfance et non réglés.
- Une absence de compétences relationnelles.
- Une mauvaise gestion des émotions.
- Un besoin impérieux de tout contrôler.
- Une quête constante d’approbation et d’attention.
- Des défis personnels non résolus.
Ces jeux sont repérables par un certain nombre de caractéristiques et comportent toujours un moment de surprise et de confusion :
- Ils entraînent des sentiments désagréables : frustration, rancœur, colère, tristesse, désolation, abattement…
- Ils se produisent de façon répétitive. Nous avons conscience que c’est encore une fois le même type de situation ou de sentiment qui se répète.
- Ils se manifestent de façon inconsciente. Très loin de nous l’idée d’utiliser des jeux ou de jouer des rôles privilégiés. Nous le faisons sans même nous en rendre compte.
- Nous pensons que l’autre est responsable de la situation.
- Les jeux renforcent nos croyances personnelles sur nous, sur les autres et sur la vie.
- Nous sommes, à la fin d’un jeu, soit perdant, soit gagnant ! Aldebert a encore gagné.
Stephen Karpman estime que nous jouons tous à des jeux psychologiques à un moment ou un autre. Nous jouons pour des gains inconscients (exemples : renforcer des croyance sur le monde comme la croyance selon laquelle les gens sont ingrats dans le cas du Sauveur qui propose une aide non sollicitée et refusée), mais également pour le plaisir d’empêcher les autres de gagner. Stephen Karpman liste quatre manières d’empêcher les autres de gagner pour le plaisir de gagner soi-même :
- Empêcher l’autre d’être entendu : je n’écouterai jamais des idées qui ne sont pas de moi.
- Empêcher l’autre d’avoir raison : vous ne pouvez jamais avoir raison, sinon j’aurai tort.
- Empêcher l’autre personne de gagner : vous ne pouvez pas gagner sinon, je perds et je suis jaloux.se des succès des autres.
- Empêcher l’autre personne d’entrer : vous n’êtes pas les bienvenus ici. J’ai besoin de toute l’attention.
Faisons réagir Cunégonde à ces 4 manières :
- Empêcher l’autre d’être entendu : lors des réunions, Cunégonde interrompt systématiquement ses collègues lorsqu’elle/ils présentent leurs idées en disant : “Cela semble risqué. Je pense que nous devrions plutôt nous concentrer sur mon plan” ou Ce que tu proposes est intéressant mais trop compliqué et nous n’avons pas de temps pour cela. J’ai déjà une meilleure solution en tête”. Se mettre en avant et briller sont ses raisons d’être.
- Empêcher l’autre d’avoir raison : si un.e collègue présente une méthode plus efficace pour organiser les tâches administratives Cunégonde répond “Cela ne fonctionnera jamais ici. Nous avons toujours fait les choses de cette manière et c’est la meilleure façon” ou “J’ai déjà testé ce que tu proposes mais il faut une durée d’exécution beaucoup trop longue et des moyens dont nous ne disposons pas”. Cunégonde trouve toujours de “bonnes raisons” pour discréditer les suggestions des autres.
- Empêcher l’autre personne de gagner : lorsqu’un.e collègue reçoit des félicitations pour un travail parfaitement accompli, Cunégonde minimise immédiatement l’investissement : “Ce n’était pas si compliqué. J’aurais pu le faire moi-même” ou “Elle/il a eu de la chance cette fois-ci mais ce n’est pas toujours le cas !” ou “Félicitations justifiées mais n’oublions pas toute l’aide que j’ai apportée”. Cunégonde manifeste de la jalousie face au succès des autres. À noter que si elle monte en puissance et vient à diriger une équipe elle ne supportera pas les succès de ses collaborateurs et s’en attribuera les mérites. Son équipe entendra “C’est grâce à ma supervision que ce projet a réussi” ou “Vous avez eu de la chance, mais n’oubliez pas que c’est moi qui ai pris les décisions clés”. Son équipe ne sera jamais citée, félicitée encore moins glorifiée.
- Empêcher l’autre personne d’entrer : lorsqu’un.e nouveau.elle collègue rejoint l’équipe Cunégonde garde tout pour elle et ne fournit pas toutes les informations nécessaires pour que cette personne s’intègre rapidement. Elle dit “Vous devrez apprendre par vous-même comme je l’ai fait” ou “Je n’ai pas le temps de vous expliquer” ou “Ce n’est pas ma responsabilité de vous aider à vous intégrer”. Cunégonde n’a qu’un seul but : garder toute l’attention et le contrôle pour elle-même. Elle peut même aller jusqu’à fournir de fausses informations !
Une danse infernale pouvant être contrée
“Mon Triangle Dramatique décrit la danse infernale des joueurs. C’est une danse très simple avec seulement 3 pas à apprendre. Chaque pas est un rôle : P (Persécuteur), S (Sauveur) ou V (Victime). Nous dirons qu’il y a drame si un des joueurs change de rôle ce qui veut dire qu’il passe d’un rôle PSV à un autre”. Stephen Karpman.
Ci-dessous propos de S. Karpman recueillis sur le site Apprendre à éduquer.
“Pour Karpman, il y a drame quand il y a switch, c’est-à-dire quand un des joueurs change de rôle dans l’interaction. Ainsi, la Victime qui se plaint sans vraiment demander de l’aide et qui hameçonne un Sauveur proposant de l’aide malgré l’absence de demande explicite peut se transformer en Persécuteur en traitant le Sauveur de prétentieux ou d’incapable (le Sauveur devenant dès lors une Victime).
S. Karpman insiste sur le fait qu’un Persécuteur, un Sauveur et une Victime ne sont pas de “vraies” personnes mais des rôles endossés par les gens dans les jeux psychologiques, de façon plus ou moins consciente. Il est important d’avoir conscience que non seulement nous jouons toutes et tous les trois rôles à partir du moment où un jeu est enclenché et que nous avons des motivations positives (des bonnes intentions) quand nous endossons ces rôles.
Le bénéfice final pour le joueur qui passe de Victime à Persécuteur est de se sentir mieux après avoir pointé les défauts de l’autre (son arrogance ou son incompétence par exemple). Toutefois, Karpman remarque que l’autre joueur a également gagné quelque chose dans l’interaction : un “timbre” à échanger dans une autre partie plus tard.
Les timbres sont définis comme “les sentiments négatifs que nous portons avec nous après avoir perdu un jeu : rancœur, honte, culpabilité, mépris, tristesse, découragement, etc. Ils ne disparaissent pas dans l’air, même une fois le jeu terminé”. Une personne qui accumule des timbres va avoir tendance à provoquer des jeux psychologiques pour évacuer ses frustrations… mais les jeux ne permettent pas d’évacuer les tensions; ils ont au contraire tendance à accentuer la tension, pouvant aller jusqu’à la violence”.
À cet égard, et pour bien comprendre le phénomène des timbres, je vous suggère de relire mes 3 billets sur les signes de reconnaissance :
[1er acte] – [2è acte] – [3è acte]
Dans son ouvrage paru en septembre 2024 “Le Triangle dramatique – De la manipulation à la compassion», InterÉditions, S. Karpman nous invite à une alternative positive à savoir adopter le Triangle compassionnel ou Triangle OK. Il part du principe que le triangle dramatique nous mène droit dans les conflits et les malentendus alors que le Triangle de la compassion indique un chemin vers des interactions constructives et apaisées.
D’après Karpman le Triangle compassionnel c’est l’alternative positive qui demande certes lucidité, effort et courage mais permet de transformer ces rôles toxiques en versions positives basées sur la responsabilité et la bienveillance :
- Le rôle de Victime devient positif par la Sincérité. J’y reconnais mes besoins ou mes fragilités sans me plaindre et exprime une volonté d’agir : “J’ai besoin d’aide pour avancer sur ce point, que pouvons-nous faire ?”.
- Le rôle de Persécuteur devient positif par l’Autorité. L’affirmation se fait avec respect, sans écraser l’autre : “Je pose cette limite parce qu’elle est importante pour moi”.
- Le rôle de Sauveur devient positif par l’Empathie. L’aide est offerte de manière équilibrée, en respectant les efforts de chacun :“Je te soutiens et tu fais aussi ta part du travail”.
Pourquoi est-il crucial de sortir de ces rôles ?
- Parce que vous méritez mieux que de jouer un rôle qui ne vous convient pas et de perdre votre précieux temps dans ce Triangle infernal !
- Parce que les relations professionnelles vont s’améliorer. En évitant de tomber dans ce Triangle dramatique, vous établirez des relations plus saines et constructives avec vos collègues et supérieur.es. Terminés les drames, les invectives, les bouderies et autres préciosités de ce type. Place à une franche et constructive collaboration !
- Parce que vous allez réduire votre stress. Les rôles de Victime, Persécuteur ou Sauveur génèrent souvent stress et anxiété et sont épuisants. En sortant de ces rôles, vous allez diminuer – voire supprimer – ces inutiles tensions.
- Parce qu’efficacité et productivité seront au rendez-vous. Une communication claire et non conflictuelle vous permettra de mieux gérer vos tâches et vos projets. Votre productivité sera boostée et vous vous sentirez nettement mieux.
Naviguer dans les eaux tumultueuses des relations professionnelles c’est :
- Prendre Conscience des Rôles. La première étape consiste à repérer quand vous jouez (ou les autres) l’un des rôles du triangle. Cette prise de conscience est essentielle pour pouvoir agir différemment et désamorcer ces jeux inutiles et malveillants. Ouvrez l’œil, et le bon ! Commencez par ouvrir l’œil sur vous. Observez-vous. Un peu d’introspection vous sera bénéfique.
- Communiquer de manière assertive. Exprimez vos besoins et vos limites de manière claire, respectueuse et ferme. Adieu les accusations du Persécuteur, les excès protecteurs du Sauveur et les abandons de la Victime !
- Responsabiliser l’autre. Encouragez votre interlocuteur à prendre ses responsabilités plutôt que de les assumer à sa place. Vous n’avez pas de baguette magique donc vous ne pouvez pas tout faire ! Cela aide à sortir du rôle de Sauveur et à éviter la création de Victimes dépendantes.
- Pratiquer l’empathie et l’écoute active. Écoutez l’autre sans jugement et essayez de comprendre son point de vue. Un minimum d’empathie évite de tomber dans le rôle de Persécuteur, et hop, les tensions s’envolent !
Mon conseil très personnel, sans preuve scientifique, mais qui fonctionne bien pour moi
Il ne vous aura pas échappé que dans mon image du Triangle il y a une flèche ! Cette dernière signifie que je ne joue aucun rôle et refuse fermement et catégoriquement d’entrer dans ce Triangle. Je suis à mille lieux de persécuter une personne. Le verbe même me fait horreur. En revanche je sais exprimer clairement et factuellement mon mécontentement et ma désapprobation. Être victime n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais dans mon ADN. Quant à mon rôle de Sauveur, si je décide de le jouer, c’est qu’il m’a été explicitement demandé ou que j’ai proposé mon aide et qu’elle a été acceptée. “Veux-tu que je te donne un coup de main sur ce dossier ?”. Ma/mon collègue refuse alors je n’insiste pas. C’est sa décision et je la respecte.
Mais ce point est encore une autre histoire que je vous expliquerai dans un prochain billet. En attendant souvenez-vous que “Chaque triangle a un gain pour ceux qui le jouent. L’antithèse d’un triangle dramatique est de découvrir comment priver les acteurs de leurs gains” Luc Taesch. C’est déjà une piste intéressante pour vous guider. Pour conclure je suis une actrice impliquée car :
“La vie est un spectacle, autant faire sa propre mise en scène”.
William Shakespeare
Je fais la mienne. Il vous appartient de faire la vôtre !
Tout est dit !
Josette Dubost
Membre fondateur, expert métier FFMAS