Comme ma terrasse était agréable avec ces 3 bouleaux que j’avais plantés amoureusement. Chaque jour je prenais soin d’eux comme de mes autres plantations et… je leur parlais ! Ils mesuraient à peine 1 mètre quand je les ai achetés, ont embelli ma terrasse pendant 5 ans et me procuraient un grand plaisir visuel. Un matin ensoleillé je suis arrivée devant eux, ma tasse de café à la main et… je les ai entendus : « Change-nous de pot sinon on va mourir ! ».
Certes vous pouvez gloser et penser que je suis une illuminée et que je débloque complètement mais c’est ainsi : je suis connectée avec mes plantes et mes arbres. Branle-bas de combat : impossible que mes bouleaux crèvent par ma faute. J’ai immédiatement téléphoné à Annie, la marraine de mon second fils : « Les pots sont au maximum de leur grandeur pour ma terrasse. Peux-tu accueillir mes bouleaux dans ton jardin ? ». Sa réponse positive m’a rassurée mais ne m’a pas étonnée : elle parle aussi à arbres et à ses plantes tout comme elle veille au bien-être des animaux et des humains qui l’entourent ! Je vous passe les commentaires sarcastiques et goguenards de nos époux respectifs, lesquels ont quand même consenti à transporter les fameux bouleaux.
Ma photo témoigne de leur vigueur actuelle. Ils sont magnifiques, vigoureux et épanouis car Annie en prend grand soin dans sa riche terre normande. Tout cela peut sembler ridicule et dérisoire mais savoir qu’elle et moi avons sauvé 3 arbres me fait du bien.
Mes arbres grandissent tranquillement et s’épanouissent car ils savent qu’ils sont aimés, protégés, choyés et chouchoutés. Comme les plantes, les animaux et tous les êtres humains sur notre bonne terre les arbres aiment les mots doux, les mots enveloppants, les mots apaisants, les mots réconfortants, les mots chaleureux, les mots aimants.
Certes ils sont fragiles aux grands coups de froid, aux chaleurs excessives ou aux vents violents mais, véritablement dotés de sensibilité**, ils communiquent entre eux, échangent des informations et des nutriments s’ils vivent dans un espace bien entretenu. Tous les jardiniers le savent et nous le rappellent souvent.
En 2018, IKEA a lancé dans une école une opération appelée “Bully a plant” ou “Harceler une plante”. [lien]. Cette expérience consistait à prendre deux plantes identiques avec les mêmes soins et nourries de la même manière. Elles recevaient ainsi les mêmes quantité d’eau, de soleil, de lumière et d’engrais.
Leurs conditions de culture étaient purement et simplement identiques à l’exception près de l’attention qui leur était portée. En effet, l’expérience demandait aux étudiant(e)s de transmettre oralement des messages positifs d’encouragements, de compliments et d’amour à l’une d’entre elles. Quant à l’autre plante, on leur demandait d’entretenir une relation verbalement haineuse et d’intimidation.
Au bout de 30 jours, le résultat fut sans appel et la photo ci-contre (Source Ikea) parle d’elle-même !
À cet égard le japonais Masaru Emoto avait conduit des expériences en étudiant l’impact des mots sur les plantes. Il précisait que nous devions faire attention aux mots que nous portions sur nous car notre corps, composé en partie d’eau, est une caisse de résonance.
Alors parlez à vos plantes et à vos arbres, dites leur combien elles sont belles et ils sont beaux, combien vous les aimez, les chérissez, donnez-leur des petits noms, ils/elles s’épanouiront à votre contact et sauront vous le rendre ! Pour les incrédules et les réfractaires, tentez-vous même l’expérience ! Vous serez surpris(e) du résultat.
Nous sommes associé(e)s à dame nature et formons un tout que nous le voulions ou non. Chaque mot que nous prononçons a un effet sur nous, sur les autres comme sur les plantes et les arbres.
Prenons l’habitude d’utiliser des mots positifs pour envoyer une énergie positive et n’utilisons pas des mots dévastateurs dans ce monde déjà fortement encombré de noirceur et d’horreurs !
J’oubliais :
« Haïr ! Quel mot affreux ! Un de ces mots qui tuent en vous quelque chose. »
Jean-Paul Pinsonneault
« Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux. »
Albert Einstein
« Un mot et tout est sauvé. Un mot et tout est perdu. »
André Breton
Tout est dit !
Josette Dubost
Membre fondateur, expert métier FFMAS
* Une parabole est une des figures de l’allégorie. Courte histoire d’évènements quotidiens elle illustre et concrétise une idée en les comparant. Elle permet de faire passer un ou plusieurs messages cachés.
Note de la Fédération : toute ressemblance avec des situations actuelles n’est donc pas fortuite. Saurez-vous les repérer ?
** Claude Bernard biologiste, médecin, physiologiste disait “Les plantes possèdent comme les animaux, au degré et à la forme près, la sensibilité, cet attribut essentiel de la vie”.