You are currently viewing SolidaritéS

SolidaritéS

Nous sommes toustes* plus ou moins touché.e.s par la situation des Marocain.e.s de la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de Marrakech qui ont subi ce tremblement de terre dévastateur du 8 septembre 2023. 

À la FFMAS, nous tenons à exprimer une pensée amicale et confraternelle pour nos homologues de l’Union nationale des professionnels de l’assistanat (L’UNPA), partenaire de longue date de notre fédération et plus largement pour l’ensemble du peuple Marocain.

Pour aider, il y a de multiples possibilités d’exercer notre solidarité.

Générosité financière

Nous le savons, une fois passée l’urgence des premiers instants et de la mise à l’abri des adultes et enfants qui n’ont plus rien, il est primordial de laisser les organisations spécialisées, contribuer à la reconstruction des personnes, des habitations et du tissu économique afin que l’aide parvienne au plus près des besoins sous la coordination du Maroc.

Pour contribuer à les aider, nous aurions aimé collecter puis reverser nous-mêmes les dons de nos professionnel.le.s. Toutefois, en partie pour les règles de défiscalisation, nous recommandons à l’ensemble de notre communauté qui le souhaite d’adresser directement son don à l’une des trois grands organisations :  

  • la Fondation de France [Lien]
  • le Secours Populaire [Lien]
  • le Comité international de la Croix Rouge [Lien]

Les membres du conseil d’administration de la FFMAS se prononceront sur un don de la part de la FFMAS à l’une d’entre elles lors de la prochaine réunion.

Générosité matérielle

Pour prolonger la démarche de don financier, les organisations de travail peuvent, elles aussi, jouer un rôle non négligeable. Parmi elles, combien pourraient se targuer de n’avoir aucun matériel, fourniture, mobilier en fin d’exploitation dormant dans quelque dépôt.

À l’image de la démarche d’économie circulaire, c’est l’occasion de faire d’une pierre plusieurs coups : AIDER d’abord, donner une seconde vie à ces objets ensuite.

En attendant plus d’informations sur les circuits qui se mettront en place pour collecter et acheminer l’aide matérielle, l’assistant.e ou l’office manager peut mobiliser les équipes et fédérer des collègues autour d’un projet. La première étape étant d’établir la liste des objets qui pourraient en faire partie.

SolidaritéS

D’autres solidarités peuvent s’exercer plus près de nous pour faire face à la situation financière des associations d’aide alimentaire en France en cette fin d’année.

Ce peut être à titre privé ou au travers d’actions relevant de la Responsabilité sociétale des entreprises ou des organisations (RSE / RSO) parmi lesquelles : l’équilibre des échanges avec le tissus local (clients/bénéficiaires, sous-traitants), le non-gaspillage et la gestion des surplus… 

Ajoutons-y la politique de ressources humaines sur le plan des salaires, du positionnement dans les grilles ou encore le recours à des temps partiels contraints.  

Par sa compréhension de la situation de l’organisation dans son environnement, l’assistant.e et/ou de l’office manager peut repérer des pistes d’amélioration RSE/RSO et bien entendu participer à leur mise en œuvre. 

En conclusion

L’empathie et l’intelligence émotionnelle font partie des compétences attendues de la part de nos professionnel.le.s. C’est donc tout naturellement que les situations en France comme à l’international interpellent la communauté des assistant.e.s et office managers. 

Il y a plusieurs niveaux d’engagement possible pour y faire face de façon ponctuelle, mais aussi de la prolonger. Cet engagement peu s’exercer au travail par une participation à la démarche RSE, ou à titre personnel par le bénévolat… Cela peut donner du sens à nos actions. À chacun.e de trouver son propre positionnement.

Et :  

Sans solidarité, performances ni durables ni honorables.

François Proust

Maryse Eballard
Présidente de la FFMAS

PS : Nous avons également une pensée pour les victimes des inondations en Libye. Les rescapés auront également grand besoin d’aide.

Toustes n’est pas une faute de frappe, mais l’acceptation de l’évolution de notre belle langue vers une forme inclusive du langage [cf. tract des linguistes atterrés].