Mais que chuchotaient,
Les bois de la mée,
Vaisselier d’antan,
Saloir pour harengs,
Coffre pour aliments,
Ou belle maie,
Où le meunier,
Ainsi conservait,
La farine de l’an,
Pour tous les gourmands,
Finement tamisée
Pour alors préparer,
Mets et entremets,
Et ravir les gourmets.
Sans ignorer la maye,
Aux parois parfumées?
D’olives ensoleillées.
Mais que murmurent,
Dans la verdure,
Les muguets de mai,
Tintillant dans le vent,
Du joli mois de Maïa,
La déesse du printemps,
Nous invitant là,
À oublier désormais,
Les oppositions,
De ce petit « mais »,
Mot de conjonction,
Parfois intemporel,
Qui avec zèle,
S’envole en « jamais ».
Mais alors que bruissent,
Les secrets de mai,
Mes et met se glissent.
Un possessif, « mes »,
Décliné en « tes »,
Et parfois en « ses ».
Quant à « met »,
Ou bien encore, « mets »,
Verbe conjugué,
Mettre, à deviner.
Mai, un méli-mélo,
Mais, un mémo de mots.
Les règles du Projet Voltaire…
Qu’est-ce qu’une conjonction de coordination
Les conjonctions de coordination de la langue française sont : « Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » (qui ne se souvient pas du moyen mnémotechnique Mais-ou-et-donc-or-ni-car ?) :
Avec les adverbes, elles font partie des coordonnants et sont invariables. Elles servent à unir deux éléments de même fonction syntaxique (c’est-à-dire ayant le même rôle dans la phrase). Elles se distinguent des conjonctions de subordination qui, elles, établissent une hiérarchie entre les différents éléments.
Les conjonctions de coordination peuvent relier deux mots, deux groupes de mots, deux propositions ou deux phrases (exemple : « Je viendrai, mais je veux que tu sois là aussi. ») mais ont chacune leur propre signification :
- « Car » marque la cause : « Je viendrai plus tôt que prévu, car nous devons travailler. »
- « Mais » marque une opposition entre les deux éléments : « Je voulais venir plus tôt, mais ma voiture est tombée en panne ! »
- « Ou » marque un choix ou la restriction : « Il faut y aller en train ou en voiture. »
- « Et » marque l’addition : « Je prendrai du fromage et un dessert. »
- « Donc » établit une conséquence : « Il était chez lui à sept heures, donc il ne pouvait pas se trouver sur le lieu du crime. »
- « Or » indique une opposition : « Tu m’as affirmé avoir fini ce dossier, or ce n’est pas le cas ! »
- « Ni » marque l’exclusion : « Je n’aime pas le football ni le rugby. »
Lien vers la règle du Projet Voltaire.
Le sens positif de « jamais »
« Jamais » peut avoir un sens positif par exemple dans la phrase « C’est la plus belle ville que j’aie jamais visitée. » « Jamais » signifie « en un temps quelconque », « un jour ».
Dans cet emploi, « jamais » :
- n’est pas précédé de « ne ». (On ne dit pas : « C’est la plus belle ville que je n’aie jamais visitée. »)
- est le plus souvent suivi de « que » ou de « si ».
Autre exemple : « Je ne sais pas si je pourrai jamais le revoir. » = « Je ne sais pas si je pourrai le revoir un jour. »
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Martine BAUDON,
Adhérente FFMAS Gironde, Experte et formatrice Projet Voltaire
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