Le secteur médico-social figure parmi les secteurs d’activité où les métiers de l’administratif sont présents.

Ce secteur n’est pas forcément connu du grand public car il regroupe l’ensemble des activités qui tendent à promouvoir l’autonomie et à prévenir l’exclusion… de publics aux besoins particuliers tels que les enfants, les personnes handicapées, les familles vulnérables ou encore les personnes âgées (définition Orientation Val de Loire, oct. 2022).

Pourtant en région, le secteur des établissements et services médico-sociaux (ESMS dans le jargon) fait souvent partie des plus gros employeurs dans des structures publiques ou privées.

La charge administrative y est relativement lourde et nécessite des équipes dédiées pour exercer aux côtés des équipes de direction et des travailleurs sociaux.

Dans son numéro de septembre 2022 (n° 211), le magazine Direction[s] qui s’adresse aux directeurs et aux cadres de ce secteur met en avant « Les multiples casquettes de l’assistante de direction ».

L’assistante de direction, une plaque tournante ou tour de contrôle

Au-delà des missions classiques dévolues à l’assistanat telles que l’organisation et la facilitation du quotidien des équipes, l’article décrit deux éléments prépondérants :

• le subtil équilibre discrétion & confidentialité versus communication interne & externe ;
• la bonne appropriation des codes et usages de ce secteur d’activité.

À ce stade, il est question de compétences relationnelles (softskills) et de posture professionnelle. Mais pour comprendre l’ensemble des enjeux et se positionner au mieux, il est primordial que l’assistante de direction soit au cœur des décisions en participant aux réunions stratégiques telles que le Codir et les conseils d’administration.

Notez bien l’emploi du verbe « participer » et non du verbe assister. En effet, la présence des assistantes de direction dans certains de ces organes décisionnels est relativement récente. Elles sont de plus en plus chargées d’une mission de communication interne et externe primordiale, elles peuvent / doivent être parties prenantes et non plus de simples auditrices dans ces réunions. Elles doivent donc prendre conscience de l’enjeu de visibilité de leur mission et de leur fonction pour elles-mêmes comme pour la profession au sens large.

Bravo à ces équilibristes du quotidien qui ont témoigné et merci à Direction[s] pour cet article qui les met en avant !

Maryse EBALLARD
Experte métiers de l’assistanat et du secrétariat

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