Tréma et majuscule,
M’ornent et se bousculent.
Mes lettres étincellent,
Dans la nuit bleutée : Noël.
Quand avant souffle le vent,
De l’hiver et ses sourires,
Comme ceux de l’Avent,
De ces doux jours à venir,
L’Avent, qui joue de son « e »,
Et nous offre vingt-quatre jeux.
Magie des vœux de Noël,
Qui vont toujours au pluriel,
Et parés des lettres collées,
« E » dans « o », sans oublier,
Pour tous ces souhaits, d’accoler,
Le « x » qui fera briller,
Dans les cœurs, mille et un feux,
L’éclat des étoiles dans les yeux,
De ces enfants égayés,
Avec leur si jolie bouille,
Qui finiront par s’égailler,
Au loin dans leur maison,
Avant qu’enfin ne bouille,
Le chant de la raison,
Balayé par les farandoles,
D’un joyeux Noël qui s’envole,
Et que vous vous écriiez,
Avec fierté comme ce « i »,
Avant, ce « e » redéfini,
Là, devant les petits souliers,
Oh, Oh, Oh…
Martine BAUDON,
Adhérente FFMAS Gironde, Experte et formatrice Voltaire
La règle…
“Nous rions” ou “nous riions”
Les verbes qui se terminent par -ions ou -iez aux 1re et 2e personnes du pluriel de l’indicatif présent (“nous rions, vous vous écriez”) prennent un “i” supplémentaire à l’imparfait et au subjonctif présent : “nous riions“, “vous vous écriiez“.
Il en va de même pour les verbes en -yer : “vous employez” au présent devient “vous employiez” à l’imparfait par exemple.