Oubliés, la dissolution de l’Assemblée nationale, les conflits entre les différents partis politiques, les grèves, l’explosion des prix, la morosité générale, les guerres… En août et septembre, la France, irradiée de bonheur, a vécu sous la bannière de l’amour des Jeux olympiques (JO). Un inoubliable et euphorique moment de cohésion nationale durant lequel la majorité des pays vibrait au même diapason.

Si un seul titre devait rester de l’œuvre de Raymond Lévesque ce serait sans aucun doute “Quand les hommes vivront d’amour”, un hymne pacifiste qu’il composa en 1956. Cette chanson a fait le tour du monde et a été interprétée par de nombreux et talentueux artistes internationaux. J’ai encore en mémoire cette divine interprétation en 1974 des 3 compatriotes de Raymond Lévesque : Félix Leclerc, Gilles Vigneault et Robert Charlebois.

Écrire que j’ai été éblouie par les cérémonies d’ouverture et de fermeture, fascinée par ce ballon porteur de la flamme olympique, émerveillée par les performances des athlètes, subjuguée par l’enthousiasme des foules, envoûtée par ces attachants volontaires, charmée par la Phryge, conquise par la magistrale organisation… est en dessous de mon ressenti. Quant aux sites retenus pour ces JO, je ne peux qu’applaudir à tout rompre. Comme elle est belle notre France, et comme nous sommes chanceux d’y vivre.

Notre cher pays l’a fait et est donc capable de le refaire. Quand les Français se mobilisent pour un objectif commun ils émerveillent le monde. Ils se transcendent, se surpassent et subliment le quotidien. Quoi de plus beau que l’amour pour enchanter nos vies ? Continuons toutes et tous dans cet état d’esprit, dans cette synergie nationale et nos lendemains chanteront.

Je ne pouvais pas terminer ce court billet sans m’attarder sur les Jeux paralympiques. Ils ont été à l’image des précédents et tous ces sportifs, portés par un public survolté et enthousiaste, ont été éblouissants, somptueux, captivants. En revanche j’ai une question pour le comité organisateur international d’où mon point d’interrogation sur l’image : pourquoi les dissocier ? Ces athlètes sont des femmes et des hommes comme les autres avec “Un p’tit truc en plus” * !

Pour conclure :

« Le monde du partage devra remplacer le partage du monde. »

Claude Lelouch

Tout est dit !

Josette Dubost
Membre fondateur, expert métier FFMAS

(*) Je ne peux que vous inviter à voir cet attachant film d’Artus. Vive l’inclusion !