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Le billet de Josette |Catherine Sauphar ou prendre son destin à pleines mains

Pourquoi consacrer un billet à Catherine Sauphar habitante d’un magnifique village dans l’Hérault (les Héraultaises et Héraultais reconnaîtront sa jolie commune !) et pourquoi la mettre en lumière ?

Quatre raisons ont guidé ma décision :

  1. C’est l’occasion, en ce début d’année 2021, de vous présenter mes vœux avec un message fort d’optimisme et d’espérance.
  2. C’est une femme qui a pris son destin à pleines mains et a totalement changé le cours de sa vie professionnelle.
  3. C’est une ancienne assistante de direction. Vous savez combien ce métier est cher à mon cœur.
  4. C’est une belle personne, loyale, honnête, sincère et vraie.

Je suis chanceuse : mon métier de consultante/formatrice me fait rencontrer de très belles personnes. «Ma» chère FFMAS m’amène à en côtoyer d’autres et la Vie me guide toujours vers d’admirables et nobles âmes. J’ignore ostensiblement les grincheux, les «jamais contents», les critiques systématiques, les pervers narcissiques, les fossoyeurs de mes désirs et les destructeurs de mes rêves. Certes vous me rétorquerez que ce n’est pas toujours facile de dédaigner ces êtres malveillants surtout quand on travaille avec ! A ces remarques je réponds simplement «Créez, dans votre tête, une barrière infranchissable. Je peux vous affirmer que vous deviendrez intouchables et indestructibles !» Cette notion de «paroi émotionnelle» sera développée dans un futur billet.

J’ai aimé mon métier de secrétaire. Je l’enseigne aujourd’hui avec bonheur, enthousiasme et passion aussi, quand je rencontre un(e) secrétaire/assistant(e) investi(e) je suis fière d’avoir appartenu à ce corpus et d’en défendre ses valeurs. J’ai osé opter pour un autre chemin professionnel tout en restant proche de mon métier initial et me suis mise en danger. Je n’ai pas hésité à sortir de ma zone de confort et à me diriger vers des zones de risque. A bien y réfléchir j’ai même franchi, à certains moments, quelques zones de panique !

Voici le dernier exemple de prise de risque : comment, via Teams, allais-je animer, former, partager, créer du lien, maintenir la cohérence d’un groupe, repérer des stagiaires désorientés,…? Si être dans une salle de formation entourée d’un groupe m’enchante et me dynamise, l’écran froid et rébarbatif, même gigantesque, ne me faisait pas du tout rêver et me déstabilisait. Je me suis clairement posé une multitude de questions : «Pourquoi vas-tu t’emmerder (et oui, je ne suis pas polie quand je me parle !) la vie à ton âge avec ce maudit écran ? Et s’il y a un problème technique ? Et si tu n’arrives pas à faire passer tes messages essentiels ? Et si tes stagiaires ne comprenaient rien ? Et si tu n’arrivais pas à créer de cohérence dans le groupe ? Et si tu plantais ta formation ? Quelle horreur !».

Quand je sens la panique arriver je m’arrête, je me pose, je réfléchis, je passe en revue nos écrivains, nos philosophes, leurs pensées… et la clairvoyance se fait jour. Pour cet épisode ce fut Patrick-Louis Richard mon inspirateur : «Avec des “si” on ne refait pas le monde, mais encore moins avec des “on en parlera plus tard» (Pour moi c’était donc ici et maintenant) doublé de «Le bonheur au travail, c’est oublier là où nous sommes et penser à ce que nous apprenons et apportons». J’allais donc apprendre le fonctionnement d’une classe virtuelle et apporter un peu de bien-être à mes stagiaires. Sénèque, l’un de mes maîtres à penser, m’a aussi beaucoup aidée : «Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles». Je l’ai fait, ai apprivoisé l’écran géant et suis repartie de plus belle.

Pourquoi vous raconter tout ça ? Je me devais de justifier mon choix de thématique «Prendre son destin en mains». Si j’ai changé le cours de ma vie professionnelle, Catherine en est la parfaite ambassadrice avec son virage professionnel à 180°. Sa «métamorphose» de vie a été tellement radicale que j’en suis encore éblouie.

Quelques lignes pour vous la décrire : née en 1961 un mercredi 26 avril, Catherine a toujours œuvré dans le milieu juridique. Des débuts professionnels en qualité de petit clerc*; puis un remarquable parcours auprès de grands noms du monde juridique en qualité d’assistante juridique, après une formation diplômante de 4 ans à l’ENADEP ; enfin elle est devenue l’assistante d’un Président et d’un Directeur général d’une structure parisienne à la haute renommée.

Un projet lui a été proposé par son Président : «Optimiser le site internet pour améliorer la diffusion de l’information». Catherine, en super professionnelle s’est dit : «Je dois impérativement obtenir une validation officielle donc suivre une formation pour accroître mes compétences en la matière et apporter une vraie valeur à ce projet». C’est ainsi que nous nous sommes rencontrées chez DEMOS en 2015. Inscrite à un cycle certifiant d’une durée de six mois elle a pris sa formation à bras-le-corps, a travaillé d’arrachepied chaque soir et chaque week-end, a préparé minutieusement son mémoire, a vaincu son angoisse de la soutenance orale grâce à un entraînement quotidien pour terminer en apothéose : réussir sa soutenance, valider son mémoire, obtenir sa certification et, cerise sur la promo, en sortir major.

Parallèlement à cette formation trois évènements majeurs sont survenus : le syndrome du nid vide après l’envol de ses enfants, son compagnon dans le sud de la France et les drames Charlie hebdo et Bataclan.

Un peu déstabilisée par ces manques affectifs doublés d’un sentiment confus d’inutilité humaine, l’irrésistible envie de travailler plus dans l’altruisme et se reconnecter aux vraies valeurs tout en s’investissant fortement dans l’optimisation du site la taraudaient. Ecartelée entre deux visions contradictoires elle a donc décidé d’entamer une thérapie Gestalt pour l’aider à transformer ses difficultés en opportunités d’actions.

La réussite est allée au-delà de ses espérances puisqu’elle s’est lancée dans une formation, sur ses propres deniers, pour devenir thérapeute. Pourvue de son diplôme de Gestalt praticienne, elle a décidé d’exercer ce nouveau métier, avec succès et bienveillance, près de Montpellier pour y retrouver son compagnon. Son site [lien] .

Ce changement, elle ne doit qu’à elle-même :

  • Elle a défini ses propres objectifs de vie et a clarifié ses valeurs essentielles.
  • Elle a décidé de changer et a bien pris conscience que c’est elle, et elle seule, qui pouvait initier le changement.
  • Elle s’est réalignée sur la situation, sur ses sentiments et sur ses besoins fondamentaux.

Dire que je suis fière de la réussite de Catherine est en dessous de ce que je pense. Elle a accompli ce dont beaucoup rêvent sans jamais y parvenir : être en paix avec elle-même grâce à une puissante énergie, un investissement sans faille et un travail acharné !

Comme elle le dit si bien : «Nous avons toutes les ressources en nous mais pas très bien rangées ! Après un minutieux rangement je suis alignée maintenant. J’ai une vraie verticalité et je ne suis plus dans la rigidité comme avant. J’ai la tête dans les étoiles car tout est possible et suis bien enracinée car mes fondations sont réparées».

Alors… si 2020 a été l’année de toutes les interrogations, de tous les bouleversements, de toutes les contraintes décidez que 2021 sera l’année de toutes les réponses, de toutes les réussites et de tous les bonheurs. Votre attitude déterminera votre degré de réussite. C’est ce que je formule comme souhaits pour vous toutes et tous sans oublier le primordial : une excellente santé.

Lors d’un prochain billet (j’ignore quand !) je ferai témoigner Catherine. Elle expliquera, mieux que je ne pourrais le faire, toutes les pistes pour vous aider à progresser, changer, oser… et prendre votre destinée professionnelle à pleines mains.

Pour conclure :

«Le bonheur est la plus grande des conquêtes, celle qu’on fait contre le destin qui nous est imposé.»

Albert Camus

«Il existe deux choses qui empêchent une personne de réaliser ses rêves : croire qu’ils sont irréalisables, ou bien, quand la roue du destin tourne à l’improviste, les voir se changer en possible au moment où l’on s’y attend le moins.»

Paulo Coelho

Tout est dit !

Josette Dubost
Membre fondateur – Expert métier FFMAS

* L’instant culturel : les petits clercs étaient appelés les «saute-ruisseaux», en souvenir des jeunes clercs du XIX siècle. Chargés des courses dans une étude de notaire ou d’avoué et de l’état des rues de Paris où coulaient, sur les côtés ou au milieu de la chaussée, des ruisseaux d’eau par-dessus lesquels ils devaient sauter.