Une enquête révélatrice menée auprès de nos adhérent·es

La FFMAS a récemment conduit l’enquête Nos métiers à l’ère de l’intelligence artificielle auprès de ses publics. Elle est en cours d’analyse tellement ses enseignements sont riches. L’un des premiers constats, que l’on ressent empiriquement et qui ressort clairement ici, est la forte disparité des missions exercées par les assistant·es selon la taille des entreprises dans lesquelles elles évoluent. Entre polyvalence extrême en TPE/PME*  et spécialisation fonctionnelle en ETI/GE*, les contours du métier changent… et doivent être reconnus comme tels.

TPE/PME : la polyvalence comme ADN

En France, plus de 99 % des entreprises sont des TPE ou PME, représentant près de la moitié de l’emploi salarié privé (INSEE, 2023). Dans ce contexte économique majoritaire, les assistant·es assument des rôles pluriels et essentiels :

• Cumul de fonctions : gestion administrative, comptabilité, RH, communication, relation client, etc.
• Lien direct avec la direction et implication dans les décisions.
• Forte autonomie et adaptabilité requise.

Ces profils dits « généralistes » développent une agilité professionnelle précieuse mais encore trop peu valorisée dans les référentiels-métier classiques.

ETI/GE : spécialisation, structuration, outils avancés

À l’inverse, dans les Entreprises de Taille Intermédiaire et Grandes Entreprises, les assistant·es sont intégré·e·s dans des structures où les responsabilités sont plus segmentées. On y retrouve :

• Des intitulés de poste plus précis : assistant·e de direction, assistant·e RH, de projet, etc.
• Des process formalisés, outils collaboratifs structurés et reporting réguliers.
• Une fonction RH souvent impliquée dans le suivi des compétences.

Ces environnements offrent des opportunités d’expertise, de mobilité interne et une forte exposition à l’international ou au travail en mode projet.

Vers une reconnaissance plus juste et nuancée du métier

La FFMAS milite depuis sa création pour une reconnaissance pleine et évolutive des métiers de l’assistanat. Cette enquête confirme la nécessité de penser le métier non pas comme un modèle unique, mais comme une constellation de pratiques et de compétences qui s’adaptent aux réalités des entreprises.

Valoriser ces spécificités, c’est reconnaître toute la richesse et l’agilité des professionnel·les du secteur.

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L’équipe de l’Observatoire

(*) Voir INSEE :

• TPE : très petites entreprises : entre 0 et 19 salariés
• PME : petites et moyennes entreprises : de 20 à 249 salariés
• ETI : entreprise de taille intermédiaire : de 250 à 4 999 salariés
• GE : entreprise de plus de 5 000 salariés