Valse du temps,
Voici déjà l’automne,
Chaleureux et flamboyant,
Rien moins que monotone,
Des octobres roses,
Des jours moroses,
Un ballet de mots roses,
Balaie les maux bleus.
Des ciels blanc-bleu.
Voici novembre, déjà,
Son cortège de teintes,
Ou ses lueurs éteintes,
Et ses ciels incarnats.

Des couleurs et des noms,
Des oranges, des marrons,
Vêtues d’un « s »  au pluriel,
Simples, seules, sans zèle,
Elles composent alors,
Nuances de miel et d’or,
Des jaune-orange,
Des rouge-marron,
Des bruns aux roux-brun,
Chatoyants mélanges,
Où le « s », en un trait,

Se fond, alors paraît,
La mélodie d’automne,
Celle qui chantonne,
Joue des verts dorés,
Ou des rouges argentés.

D’adjectif en adjectif,
Exclusif ou sélectif,
Les feuilles marron,
De temps en tons,
Leur pigments délaissent,
Mais aussi le « s »,
D’émeraude ou turquoise,
Aux galets d’ardoise,
Dans les couleurs,
Pierres, fruits, fleurs …
Tombent le « s »,
Ils vont par deux,
Le « s » ne reste,
Feuillages verts,
Et vert tendre, vers
Vert doré, et,
Vert-jaune, vert-marron,
Comme pour le nom,
Le « s » en un trait,
Alors se fond,
Pour d’autres attraits.